Quand j’étais étudiante en photographie, je travaillais avec des films polaroid à la chambre et en rouleau. J’aime l’instantané de ce film et la multiplicité de son champ d’écriture. Avec cette série, je reviens donc à mes premières amours. Je joue avec les variations infinies que permet cette technique comme enlever la gélatine du polaroid etla laisser se déposer délicatement sur un papier dessin. Ou encore laisser le temps et les éléments transformer le polaroid pour arrêter le processus juste au moment où j'estime qu’il a suffisamment dévoilé le cœur de son intimité … Je scanne ensuite le résultat pour lui redonner vie à la lumière d’un tirage sur papier hahnemühle.